

Nous avons le pouvoir de faire du Grand Paris un grand jardin, un grand village, prospère et accueillant.
Île-de-France, 2030 c’est demain !
Pour préparer la région capitale au monde de demain : autoriser, accélérer et qualifier la densification douce là où elle est pertinente, (en complément de la densification forte autour des centralités et des gares) pour :
La version actuelle de la densification du tissu pavillonnaire francilien, sans autre politique publique que la rédaction des PLU(i), donne déjà des résultats encourageants, avec une vitesse d’activation de 0,4% / an du parc existant des 1,4 millions de maisons individuelles. Près de 6’000 logements collectifs sont construits chaque année à la place d’espaces d’habitat individuel. La densification douce produit quant à elle environ 4’500 logements individuels par an.
Demain, avec une généralisation de l’accompagnement des particuliers propriétaires / acquéreurs dans des projets d’auto-promotion en densification douce, et un travail qualitatif équivalent pour accompagner la mutation forte des tissus les mieux situés, on pourrait tripler cette vitesse d’activation (passer à 1,2% / an) et produire :
À ce rythme, en 10 ans, seuls 12% des tissus d’habitat individuel connaîtraient une évolution (10% douce et 2% forte). Si l’on est plus ambitieux encore, ces chiffres peuvent-être augmentés, particulièrement en première couronne et autour des gares. Il faudra pour cela :
Pour ce dernier point, les résistances du voisinage sont nombreuses (syndrome NIMBY qui va croissant). La loi ALUR de 2014 a permis de faire un grand pas (suppression du COS et du minimum parcellaire) mais le travail est en partie à refaire tant les documents d’urbanisme locaux ont trouvé d’autres parades réglementaires pour figer les tissus d’habitat individuel…